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L'orgasme, un feu d'artifice biologique

L’orgasme. La célébration de notre corps et de sa capacité à ressentir du plaisir. Il est souvent considéré comme la quintessence du plaisir sexuel, un sujet de curiosité, de mystère, et parfois même de tabou. Cet événement complexe qui se produit dans notre corps lors de moments d’intimité sexuelle est une merveille de la biologie. Mais, que se passe-t-il vraiment lorsqu’un orgasme se produit dans le corps humain ?

Avant l’orgasme, désir et excitation

L’orgasme est une réaction corporelle intense à la stimulation sexuelle. C’est un phénomène complexe qui implique une coordination précise entre le système nerveux, le système hormonal et divers muscles et organes du corps.

Alors que vous êtes en train de commander sur un sexshop en ligne, vous vous surprenez à ressentir votre rythme cardiaque augmenter. Tout commence par le désir, créé par notre organe le plus érotique : le cerveau. Ce désir nous amène ensuite vers l’excitation.

L’excitation sexuelle commence généralement par une stimulation des zones érogènes (pas que les organes génitaux), qui envoie des signaux au cerveau par le biais des nerfs sensoriels. D’ailleurs, selon la zone stimulée, on peut identifier différents types d’orgasmes. Le cerveau, traite ces signaux et déclenche une série de réponses.

L’orgasme, une histoire de neurotransmetteurs

L’une des premières réponses est la libération d’une avalanche de neurotransmetteurs, des substances chimiques qui transmettent les informations entre les cellules nerveuses. Deux de ces neurotransmetteurs sont particulièrement mis en avant lors de l’orgasme :

  • La dopamine. Connue comme l’hormone du plaisir, elle est en majeure partie responsable du sentiment de récompense et d’excitation.
  • L’ocytocine. Parfois appelée hormone de l’amour, elle est libérée en grande quantité pendant l’orgasme et crée un sentiment de bien-être et de connexion à l’autre.

C’est donc grâce à ces deux neurotransmetteurs que nous ressentons l’orgasme, et par extension, le plaisir sexuel.

Les changements physiques

Pendant ce temps, des changements physiques se produisent également dans les organes sexuels, grâce à la voie parasympathique du système neuronal. Activé par les stimulations, il contrôle l’afflux sanguin vers les organes sexuels et permet au clitoris et au pénis d’entrer en érection, entre autres.

Ensuite, la voie sympathique du système neuronal prend le relais. Le système nerveux autonome, qui contrôle les fonctions corporelles involontaires, entre en action. C’est lui qui provoque l’accélération du rythme cardiaque, de la respiration (qui devient aussi plus profonde), et l’augmentation de la pression artérielle.

Toutes les conditions sont désormais réunies pour l’orgasme. Une fois un certain seuil dépassé, il est déclenché par des signaux du cerveau qui génèrent une série de contractions involontaires rythmiques des muscles du plancher pelvien (spincter anal, prostate et muscles du pénis chez l’homme, muscles du vagin, de l’utérus, du pelvis et de l’anus chez la femme).

Après l’orgasme

Enfin, après l’orgasme, le corps entre dans une phase de résolution. Le rythme cardiaque, la respiration et la pression artérielle reviennent à leurs niveaux normaux, et une sensation de relaxation et de satisfaction s’installe. C’est ce qu’on appelle l’après-orgasme, ou période réfractaire, qui peut durer de quelques minutes à plus d’une heure.

La science de l’orgasme est complexe et fascinante, mais elle ne raconte pas toute l’histoire. L’orgasme est une expérience personnelle et subjective, influencée par une multitude de facteurs, allant des attentes et des émotions aux croyances culturelles et religieuses. Ainsi, il n’y a pas deux orgasmes identiques. Ce qui est agréable pour une personne ne l’est pas forcément pour l’autre.

Rédacteur de métier, je suis en charge de traiter des sujets liés à la vie de tous les jours et au quotidien. Passionné par la Tech et l'immobilier, vous retrouverez principalement des articles écris par mes soins dans ces rubriques là.